« Aman Iman »
C'est sous ce cri de ralliement qui en langue touareg signifie « L’eau, c’est la vie ! » ou encore « l'eau source de vie », que les Rotary Clubs belges des districts 1620 et 2170 ont lancé en 2006 une campagne pour installer 20 puits dans vingt villages du Niger.
Projet ambitieux qui consistait à récolter plus de 370.000 € en deux ans !
Encouragé par les résultats fabuleux qu’il a obtenus dans sa lutte contre la polio en partenariat notamment avec l'UNICEF et l'OMS , le Rotary international met aujourd'hui ses forces dans la bataille de l’eau.
Un défi pharaonique quand on sait qu’un habitant de la planète sur six n’a pas accès à de l’eau potable. Les conséquences sanitaires et économiques de ce scandale sont dramatiques. La diarrhée, provoquée par l’absorption d’eau polluée, tue chaque jour 4.500 enfants, ce qui en fait la deuxième cause de mortalité des enfants dans le monde, après le paludisme. Le manque d’eau potable a aussi des effets sur l’économie et l’éducation . C’est ainsi que les enfants passent plusieurs heures par jour à aller chercher de l’eau, alors qu’ils pourraient mettre ce temps à profit pour s’instruire et participer au développement de leur pays.
C’est le plus souvent aux femmes et aux fillettes qu’incombe la responsabilité d’aller puiser de l’eau. Elles doivent parfois parcourir six kilomètres par jour avec un bidon de 20 litres sur la tête ou sur les hanches.
A une échelle forcément plus modeste, les rotariens belges ont décidé d’intervenir dans un des pays les plus pauvres d’Afrique, le Niger, où les besoins en eau sont énormes.
Pour 43 % de sa population, l’eau potable est encore un rêve inaccessible. C’est surtout le cas dans les zones pastorales profondément dépendantes de la survie de leur cheptel, qui exige de grandes quantités d’eau pour s’abreuver. La saison des pluies y dure trois mois et ne suffit pas à réalimenter les mares et les puits. Il faut donc creuser, parfois jusqu’à cent mètres, ce qui est rendu difficile par la nature du sol, le climat très chaud et les faibles moyens techniques locaux.
Les fonds que vont récolter les clubs belges permettront d’installer 10 puits et d’en réhabiliter 10 autres dans des villages du département de Tchintabaraden dans la région de Tahoua. 10 en 2006 et 10 l’année prochaine.
Encouragés par notre Président International et forts d’une premier expérience lors de l’opération « vaccination for life » en faveur de la vaccination des enfants en Afrique Centrale, les gouverneurs des districts 1620 et 2170 du Rotary ont choisi l’UNICEF comme partenaire pour mener à bien ce défi.
Avec leurs quatre-vingts agents sur place, l’UNICEF se chargera de creuser ces puits, d’aménager les points d’eau et d’aider la population à organiser la gestion de cette nouvelle ressource.
Pour être complet, le projet prévoit aussi l’installation d’équipements sanitaires dans les villages.
Grâce à ces points d’eau enfin à portée de main, des milliers d’enfants seront dispensés d’une corvée qui les épuise et vole chaque jour des heures entières de leur temps d’éducation ou de loisir. Des centaines d’autres pourront échapper au terrible ver de Guinée, vecteur de maladies présent dans les eaux insalubres.
Dès ce 22 mars 2006, décrété « Journée mondiale de l’eau » par les Nations Unies, les clubs Rotary de Belgique se mobilisent pour sensibiliser la population et récolter des fonds.
A Ath, c'est la jeunesse de notre cité qui a pris en main la campagne et c'est fixé l'objectif de contribuer au creusement d'un puits,
Les Rotary Clubs d’ATH et de LESSINES ont pu compter sur les nombreuses initiatives d’une part des « ados » du Jeune comité Unicef d’Ath, premier comité de ce type en Belgique, encadré par le Comité UNICEF d’Ath et d'autre part les initiatives des élèves de l'Athénée Royal d'Ath.
Pour découvrir la présentation du projet PUITS AU NIGER,
cliquer sur PRESENTATION DU PROJET PUITS AU NIGER 2006