Le temps d'un instant quand les maçons se font poètes

lundi 13 mars 2023 19:30-22:15, Salle de l’Écuelle, Rue des 4 Fils Aymon, 21, 7860 Lessines
Conférencier(s):

Olivier Planckaert avec la présence exceptionnelle de Nicolas  acteur du projet, et de Colette Nys-Mazure écrivaine .

 

Quand l’art permet de s’ouvrir au monde

Une aventure pédagogique et humaine alliant la poésie et la photographie.

 

Le temps d’une soirée un trio se reforme. 

 

Nicolas, élève acteur du projet, Olivier Planckaert le professeur de Français et Colette Nys-Mazure écrivaine et marraine d’écriture témoigneront de cette formidable aventure autour de leurs mots et de leurs photos qu’ils ont écrits et fixés le temps d’un instant.

 

Des élèves de 6e professionnelle en construction gros-œuvre de l’ITL d’Ath et leur professeur de français ont réalisé un recueil alliant poésie et photographie et une exposition intitulés Le temps d’un instant. S’ils sont amenés à devenir d’excellents praticiens dans leur métier, leur enseignant ne veut pas négliger l’aspect culturel de leur formation. Avec la poésie, ils découvrent que « les mots font du bien à l’âme… »


Olivier Planckaert est  membre fondateur du RC Baudour Mont Garni et assume les fonctions de DICO adjoint en charge de la communication pour le D2150.

 

BULLETIN DE LA REUNION DU 13 MARS 2023 

Présents Présidente Christine, Sylvie, Marie-Christine, Stéphane et Françoise, Hermeline, Luc, Jacques, et Pierre rapporteur  

Conférenciers Olivier Planckaert RC Baudour Mont Garni, Colette Nys-Mazure, Nicolas Leclercq,

Visiteurs rotariens

Hervé HUBERT (RC Fleurus-Aéropole) Nicole HUBAUT Adjoint du gouverneur (AG) - Groupe 3 B (RC Fleurus-Aéropole) Aimé Césaire MPANGAJE (RC Fleurus-Aéropole),  André LORSIGNOL (RC Fleurus-Aéropole) , Marie-Rose Dris (RC Baudour Mont Garni)

Quizz du Chef de Protocole

Un auteur-compositeur-interprète français

Décédé le 13 mars 2010 à Aubenas en Ardèche, Jean Tenenbaum  né le 26 décembre 1930 à Vaucresson  (Seine-et-Oise) est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l'approbation de celui-ci.

Compagnon de route du Parti communiste français, il s'en démarque sur différents sujets.

Apprécié d'un large public, il est considéré, à l'instar de Léo Ferré, Georges Brassens ou Jacques Brel, comme l'un des grands de la chanson française.

R/ Jean Ferrat

Une invention célèbre

Le 13 mars 1989, sous la forme d'un mémorandum intitulé « Information Management: A Proposal » (« Gestion de l'information : Une proposition »), Tim Berners-Lee propose à son supérieur Mike Sendall un projet de gestion des informations générales sur les accélérateurs et les expériences au CERN basé sur un système hypertexte distribué. L'annotation de Sendall, qualifiant le projet de « vague mais prometteur » en est le point de départ car elle autorise Tim Berners-Lee à travailler dans ce domaine.

Timothy John Berners-Lee, né le 8 juin 1955 à Londres, un informaticien britannique, venait d’inventer … World Wide Web (WWW, le Web) alors qu'il travaillait au CERN au tournant des années 1990.

Un écrivain wallon

Né le 13 mars 1897 à Charleroi et mort le 5 septembre 1977 à Vaux-sous-Chèvremont, il est un écrivain belge d'expression française et un militant wallon.

Le vers célèbre Toi qui pâlis au nom de Vancouver donne le titre de son plus célèbre recueil de poèmes.

En 1964, il reçut le prix quinquennal de littérature pour l'ensemble de sa carrière.

Il milita jusqu'à sa mort au sein du Rassemblement wallon, militantisme wallon qui était né dans l'entre-deux-guerres, notamment en réaction à la politique de neutralité soutenue par Léopold III, par ses articles dans L'Action wallonne. Il fut sénateur de ce parti.

En hommage à son œuvre, une avenue lui a été dédiée à Woluwe-Saint-Lambert et à Louvain-la-Neuve.

Il a  été choisi comme un des Cent Wallons du siècle, par l'Institut Jules Destrée, en 1995.

R/ Marcel THIRY

Une rotarienne

Elle est née le 13 mars 1962, membre fondatrice du RC Lessines, elle fut présidente en 1995-96 et en 2022-2023 . Elle s’impliqua beaucoup dans la commission jeunesse de notre club et eut des fonctions au district.

R/ Bon anniversaire Christine !

Mot de la présidente

Christine souhaite la bienvenue à nos conférenciers et nos amis rotariens des clubs de Fleurus Aéropole et Baudour Mont garni .

Présentation de nos conférenciers par Marie Christine DOCHY

Olivier Planckaert, c'est d'abord un nom et un numéro de téléphone écrit sur le mur de ma cuisine… et oui je n'avais pas de papier sous la main le première fois que nous nous sommes appelés.

C'est aussi et surtout une rencontre à la bibliothèque d’Ath  par le biais d'une exposition de planches du livre dont il vous parlera ce soir. Il était question d'accès à la culture dans le cadre d’une action de la Maison Culturelle d’Ath et puis plusieurs années plus tard,  il y a eu la conférence de district avec notre Past gouverneur Pierre Lecomte dans ces locaux et cette fois ce n’était plus le prof engagé mais le membre fondateur du jeune club Baudour Mont-garni, le DICO adjoint et auteur du logo du district et CICO de son club.     

Dans la vie il habite Dottignies, il  est jeune papa et professeur de français et de religion à l’Institut Technique Libre d’Ath, et je ne parle pas de ses nombreuses autres casquettes notamment dans le monde du cyclisme acrenois.

Il vient nous présenter ce beau projet pédagogique  « les maçons de sable »  mais il n'a pas l'intention, m’a-t-il dit, de parler longuement de cette belle réalisation préférant laisser la parole à un de ses anciens élèves Nicolas présent parmi nous. Je cite un extrait d'un de ses poèmes

"La vie c'est comme porter des haltères

Ma conscience a pour moi plus de poids 

Que l'opinion du monde" 

Mais je manque à tous mes devoirs de préséance et de protocole en ne vous présentant pas Mme Colette Nys-Mazure grand écrivain-poète de notre région.  Colette Nys-Mazure vit au bord de l'Escaut ; longtemps professeur de français, elle anime des chantiers de lecture et d'écriture. Si la poésie reste son territoire d'élection, elle écrit aussi du théâtre, des nouvelles, des essais, des livres pour les plus jeunes, des articles, des dossiers. Elle collabore régulièrement à des revues littéraires. Conférencière, elle aime faire découvrir la littérature de son pays dans différents pays d'Europe et d'ailleurs. Elle travaille volontiers avec d'autres artistes. Plus d'informations sur : http://colettenysmazure.be

 Je vais leur céder la parole le temps d'un instant quand les maçons se font poètes et photographes.

Nicolas Olivier et Colette Les maçons devenus poètes ou photographes et les poètes devenus maçons

Les maçons de sable

Olivier Planckaert, « Les maçons de sable », Revue Quart Monde, 243 | 2017/3, 37-40.

Des élèves de 6e professionnelle en construction gros-œuvre de l’ITL d’Ath et leur professeur de français ont réalisé un recueil alliant poésie et photographie et une exposition intitulés Le temps d’un instant. S’ils sont amenés à devenir d’excellents praticiens dans leur métier, leur enseignant ne veut pas négliger l’aspect culturel de leur formation. Avec la poésie, ils découvrent que « les mots font du bien à l’âme… »

C’est chez un de ses anciens collègues aujourd’hui retraité que nous avons rencontré Olivier Planckaert, qui enseigne dans ce qu’on appelle en Belgique l’enseignement professionnel, plus ou moins l’équivalent des lycées professionnels en France, dans la filière bois-construction. Les élèves avec qui il a bâti le projet dont parle cet entretien fréquentaient la section maçonnerie. Il est important de préciser que de manière générale, l’enseignement professionnel est peu valorisé, et qu’à l’intérieur de cet ensemble, la section maçonnerie est sans doute la plus déconsidérée.

REVUE QUART MONDE  (RQM): Olivier Planckaert, comment un professeur de français et de religion en arrive-t-il un jour à publier avec ses élèves un livre de poésie et un an après, un livre de photographies illustrées par des poésies ? Les maçons seraient-ils des poètes ?

Olivier Planckaert  (OP) : En réalité, je n’avais pas un plan en tête, un projet que je me serais fixé. Ce sont les élèves qui m’ont demandé de construire un projet ensemble. Et cela tombait bien parce que dans le cadre de mes cours, je crois fortement à la pédagogie du projet. Cela me semble beaucoup plus efficace que le cours ex-cathedra que je pourrais leur donner. Le contexte était le suivant. Je me trouvais face à une classe assez chahuteuse. Mes confrères et ma direction m’avaient prévenu : on ne sait rien faire de ces jeunes-là. De plus, j’avais des horaires très difficiles : deux heures le vendredi après-midi, après six heures passées en atelier. Un horaire peu propice à un cours de français ! Un des garçons, Thomas, m’a dit assez vite : « Nous aussi on sait être créatifs ! ». Je lui ai répondu, ainsi qu’à l’ensemble de la classe : « Oui, créatifs dans vos bêtises ! Il faudrait prouver que vous pouvez l’être autrement ». Il faut comprendre ce que vivent ces garçons : depuis des années, on leur dit qu’ils ne sont bons à rien, si ce n’est à faire des bêtises. Ils sont très mal perçus par l’ensemble de l’établissement. J’étais donc désemparé et je ne savais pas ce que j’allais pouvoir faire avec eux. Ce qui les intéressait, c’était les ateliers et en aucun cas les cours généraux comme le français. Donner mon cours de manière traditionnelle, c’était courir à l’échec.

« Nous aussi, on peut être créatifs »… Cette phrase a été un déclic. Elle m’en rappelait une autre quelques années plus tôt. Un des élèves, évoquant les ateliers de maçonnerie pendant lesquels ils montent des murs qui seront rapidement détruits, m’avait dit : « On ne construit jamais rien de durable ». Et de ce constat amer était né le projet de construire, dans le cadre du cours de religion, une chapelle. Laquelle existe toujours aujourd’hui, dans le réfectoire de l’Institut.

Alors, être créatifs, oui, mais comment ? Ont surgi alors deux idées qui correspondaient à des choses que j’aime bien : la poésie et la photographie. Avec un groupe d’élèves d’une année précédente, j’avais déjà réalisé un projet autour de la poésie. Ajouter la photographie était un plus mais pour moi, cela restait dans le domaine de l’écriture. L’écrivain écrit avec des mots, le photographe avec la lumière. C’était aussi leur permettre d’apprendre à se servir d’un appareil photo pour s’exprimer à travers ce support. L’objectif final étant la mise sur pied d’une exposition de photos.

Je me suis alors heurté à mes collègues. Ils m’ont dit : « Olivier, tu es professeur de français, pas de photographie ». Et ils n’avaient pas tort, en effet. On s’est donc dit : prenons les photos, choisissons-les et accompagnons-les d’une légende poétique, nous rapprochant ainsi d’un cours de français, même si je reste convaincu que prendre une photo, c’est s’exprimer !

Je me suis fait aider par un photographe professionnel qui anime des ateliers. J’ai pu emprunter pour chaque élève un appareil photo numérique de qualité. C’étaient des appareils d’une valeur de 750 €. Je considérais en effet que face à des élèves motivés, la seule réponse valable était de leur donner des moyens matériels de qualité. C’était une sorte de confiance mutuelle : chaque étudiant avait droit à un appareil de qualité, signe que chacun était reconnu et considéré comme digne de confiance. L’un d’entre eux en fut étonné et avait tellement peur que l’appareil subisse un mauvais sort qu’il m’a demandé de le garder à l’Institut. Chaque élève pouvait alors choisir son thème, il n’avait avait pas de thème imposé. C’était un peu dangereux, et donc très déstabilisant pour moi, mais je ne voulais pas museler leur expression. La consigne était : faites comme vous voulez, pour autant que cela soit correct. Il y avait douze élèves et donc douze appareils et douze thèmes différents.

Aux photos, pour prendre en compte les observations de mes collègues, il fallait ajouter l’écriture, la rédaction. Au départ, il s’agissait de légender chaque photo de manière poétique, mais le projet a évolué à la suite de plusieurs rencontres. Quand nous avions réalisé un premier livre, j’avais eu l’occasion de rencontrer Colette Nys-Mazure.. Elle était venue à la présentation du livre lors des portes ouvertes à l’Institut. Je reprends alors contact avec elle, elle m’invite chez elle et autour de la table elle a aussi invité le responsable des Musées de la ville de Tournai. Elle m’offre son dernier livre, La vie poétique, j’y crois, en me demandant : « Est-ce que tu veux bien lire et me dire si je ne t’ai pas trahi ? ». En effet, dans son introduction, elle décrit les deux raisons qui l’ont poussée à écrire ce livre : sa rencontre avec un poète tournaisien en soins palliatifs ; sa visite à l’atelier des maçons lors des journées portes ouvertes de l’Institut Technique. Encouragé, je lui demande alors si elle accepterait de nous aider. Elle me répond : « Je n’attendais qu’une chose, que tu m’en fasses la demande ! ».

Elle a alors voulu rencontrer les garçons. Je ne leur ai rien dit à son propos, car sinon, ils se font des idées et se ferment. Elle est venue à l’atelier, les élèves se sont présentés et elle aussi. J’ai dit aux élèves qu’elle acceptait de nous aider et on s’est mis en chemin. On a fait trois ou quatre ateliers d’écriture en classe. Personne n’a écrit pour les élèves, ni moi, ni Colette. Elle commentait, elle proposait parfois quelque chose et eux affinaient. Les élèves ont d’abord écrit des mots sur des cartes postales ; au départ, des mots correspondant aux photos choisies. Certains ont changé de photos pour mieux coller à leurs mots.

Au long de ce travail d’écriture, Colette nous a invités dans différents lieux. Elle nous a ouvert des portes. Pour les jeunes, c’était une première. Aucun d’entre eux n’était jamais allé à la Maison de la Culture, ou n’avait visité une exposition. L’un d’entre eux, Dorian, nous a dit : « C’est bizarre, tout le monde est calme, il n’y a pas de bruit. Cela me fait du bien... »

Le travail a été divisé en plusieurs phases. D’abord un travail de mise en mots sur des cartes postales. Ensuite, il s’agissait d’associer des mots en lien avec le thème qu’on voulait traiter et en lien avec les photos choisies. Chemin faisant, on s’est rendu compte qu’on avait beaucoup plus que des mots ou des courtes phrases, mais de véritables petits textes. Sans l’avoir programmé nous sommes ainsi passés d’une exposition de photos à une exposition de photos avec des légendes, voire à une exposition de poèmes illustrés par des photos.

Et de là est née l’idée d’éditer un livre de photos et de textes, un vrai livre de poésie avec des photos. Nous étions douze élèves et on a donc fait le choix de trois photos et trois textes par élèves, soit trente-six photos et trente-six textes. Ce choix fut aussi un apprentissage. Chaque décision a été prise par les élèves. Je n’ai mis aucun frein, et je me suis plié à leur choix. Il a fallu encore affiner les textes et puis leur donner un titre, ce qui n’était pas facile non plus : quels mots choisir ?

Je voulais que le travail soit collectif mais je voulais aussi que chaque élève soit personnellement reconnu dans ce travail collectif. Thomas a eu alors une bonne idée : « Nous voulons montrer notre vie, notre vie d’élèves, notre vision des choses... ». La journée d’un élève structure le livre : il vient à l’école, on voit son trajet, dans quel milieu il travaille. Leur milieu à eux, c’est l’atelier de maçonnerie. Ils voulaient en donner une autre vision, montrer que ce n’est pas un espace « brut et sale », habité par des « brutes épaisses ». Ils voulaient corriger cette image négative. Ils voulaient aussi parler de la famille, lieu de soutien et d’entraide. Des gestes du maçon. Des outils du maçon. L’un d’entre eux qui veut être couvreur, a voulu travailler sur les « hauts lieux ». Un élève assez rebelle a voulu travailler sur les règles du milieu des maçons. Le maçon qui vit aussi sur un chantier, qui croise d’autres métiers et qui est aussi nécessaire que l’architecte.

RQM : Quelles leçons tirez-vous de ce projet ?

O.P. : Je dirais tout d’abord que les élèves étaient très motivés parce que nous leur avons fait confiance. Ils se sont mouillés pour prouver que ce n’était pas une classe négative ou problématique. Ils se sont engagés dans cette aventure parce que nous nous sommes engagés avec eux. Il s’agissait de prouver aux autres qu’on n‘est pas que des cons. L’un d’entre eux m’a dit : « On va montrer qu’on ne fait pas que de la merde ! ».

C’était un travail collectif mais aussi individuel, chacun avait une tâche à accomplir et si l’un faisait défaut, l’ensemble était atteint.

Cela a été aussi une occasion de côtoyer des milieux sociaux qu’ils ne connaissaient pas. Cela les a étonnés, et cela leur a fait plaisir de voir que des gens du monde de la culture se sont intéressés à eux. Un élève disait : « On me dit que je ne sais rien faire, or là, le monde culturel s’intéresse à moi...Pourtant, on n’a pas fait grand-chose, on a juste écrit ! ».

Ils étaient étonnés que Colette Nys-Mazure - ils la vouvoyaient et l’appelaient Madame Colette - se soit engagée à fond à leurs côtés. Même chose avec le photographe Alain Ceysens. On a visité une rétrospective de 50 ans de carrière comme photographe. Cet artiste a commenté les photos des élèves et c’était déjà étonnant pour eux, mais il s’est aussi adressé à eux : « Et vous, que dites-vous de mes photos ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Qu’est-ce que vous ressentez ? » Il a remercié les élèves en leur disant : « Je suis content d’avoir un œil vierge et vrai sur mes photos. Pour un artiste, c’est très important ».

Nicolas, un garçon qui a beaucoup de difficultés à écrire mais plus de facilité à s’exprimer par la photo, s’est entendu dire : « Tu as l’œil du photographe ». Et de répondre : « Si j’ai pu faire de belles photos, alors je vais faire un effort pour écrire ». Il s’est révélé à lui-même.

Ensuite, on a voulu faire connaître notre travail. Il a fallu un nouveau travail de rédaction pour présenter l’exposition dans plusieurs endroits, apprendre à parler en public, répondre aux questions. Pour moi, ce sont les quatre compétences qu’on cherche à développer dans un cours de français qu’on a ainsi expérimentées : lire, écrire, parler, écouter,… on a vraiment tout fait !

 

Echange de fanions RC Fleurus AEROPOLE et LESSINES

SUITE DU BULLETIN DU 13 MARS 2023

Donnons la parole à André Lossignol Membre de la commission Fondation Rotary de District 2150

Merci Olivier, Colette et bien sûr merci à Nicolas pour ce moment pédagogique de mise en valeur du travail d'un professeur dont un de ses élèves témoigne. Importance des mondes qui se rencontrent avec respect et même avec admiration dans un espace authentiquement interculturel au bénéfice de chacun. J'étais ému. Olivier, nous partageons vraiment des valeurs auxquelles nous croyons et qui justifient notre beau métier d'enseignant.

ECHANGE DES FANIONS

A l’issue de cette belle réunion rotarienne, notre présidente a échangé nos fanions avec Marie-Rose Dris présidente du RC Baudour Mont Garni et Hervé HUBERT , Président élu du RC Fleurus-Aéropole.

INFORMATIONS ROTARIENNES

La gouverneure élue 2023-2024, Brigitte NISET,  a le plaisir de nous inviter à l’assemblée annuelle de formation de district qui aura lieu le 22 avril à partir de 9 h à la Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve (Avenue du Jardin Botanique, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve).

Le programme sera :

  • 8h00-9h00          Accueil avec animation
  • 9h00-9h20          Le thème présidentiel 2023-2024 et les objectifs du District 2150
  • 9h20-9h35          Mot de l’administratrice générale de l’UCLouvain
  • 9H35-9H45         Des nouvelles des CIP
  • 9h45-10h05        Objectif N°1 de l’année 2023-2024 : Présentation de Worldskills
  • 10h05-10h25      Objectif N°1 de l’année 2023-2024 : Présentation de EndPlasticSoup
  • 10h30-11h00      Break et networking
  • 11h00-12h00      Le Le management des bénévoles : comment maintenir la motivation des membres ?
  • 12h00-12h15      Action intérieure – plans pour 2023-2024
  • 12h15-12h30      Action professionnelle – plans pour 2023-2024
  • 12h30-12h45      Des nouvelles de la Fondation
  • 12h45-13h00      Mot de la fin
  • 13h00-14h00       Lunch avec animation
  • 13h00-14h00        Animation « fresque du climat »

Ce séminaire est destiné à tous les Rotariens qui ont envie d’en savoir plus sur le Rotary et notre district.

En particulier, les membres du Comité et des Commissions ainsi que les nouveaux Rotariens sont invités à participer.

Les inscriptions se font sur Polaris :

https://rotary2150.org/fr/agenda/show/50178

La participation au repas après le séminaire sera de 35 € à payer sur le compte de ACRODI 2150 ASBL IBAN: BE86 0018 5183 2050 (paiement vaut inscription).

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 avril 2023.

 

AGENDA DU CLUB

vendredi 31 mars au dimanche 2 avril 2023 VISITE AU RC EVRY

https://lessines.rotary2150.org/fr/agenda/show/52836

lundi 3 avril 2023 L'AGENCE DE DEVELOPPEMENT LOCAL (ADL) d'Ellezelles. Conférence de Axelle Risselin

https://lessines.rotary2150.org/fr/agenda/show/57225

jeudi 13 avril 2023 Petits déjeuners d'entreprise exposé de Maître Joachim Bourry L’utilisation de l’Intelligence artificielle dans le cadre de la justice prédictive.

https://lessines.rotary2150.org/fr/agenda/show/30346

samedi 22 avril 2023 Assemblée annuelle de formation de district Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve.

https://rotary2150.org/fr/agenda/show/50178

mercredi 10 mai au dimanche 14 mai VOYAGE ŒNOTOURISTIQUE 2023 DANS LE LANGUEDOC NORD

https://lessines.rotary2150.org/fr/agenda/show/56269

La présidente du RC Baudour Mont garni

Nicolas nous présente le projet

Intervention de Colette Nys-Masure


Inscriptions

La date limite d'inscription est dépassée